Comment punir son chien ?
La punition est partie intégrante de l’éducation de votre chien, au même titre que la récompense. Punir votre animal, c’est lui fixer des limites, lui faire comprendre la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal, et, de ce fait, mettre en place une relation équilibrée et harmonieuse avec votre chien, basée sur la confiance et le respect mutuels. Ainsi, si la punition est nécessaire et fondamentale, elle doit également être justifiée et cohérente, selon votre chien, la gravité de la faute, et l’environnement.
Mais comment s’y prendre, pour éduquer son chien dans le respect ? Comment réprimander son chien sans en faire trop, ou pas assez ? Découvrez ci-après les quelques règles à respecter au moment de punir votre animal de compagnie.
La réprimande utile, seulement si…
Vous devez garder en tête que la punition n’a qu’un seul objectif : l’éducation du chien. Quand vous réprimandez votre animal, il est donc fondamental que celui-ci comprenne ce que vous lui reprochez, et que la punition soit adaptée à l’importance de la bêtise.
RÈGLE Nº1 : La punition doit être immédiate.
En vrai épicurien, le chien vit dans l’instant présent ; autrement dit, il est nécessaire de le punir au moment-même où la bêtise est commise, ou juste après, quand vous le prenez sur le fait. Il fera alors le lien de cause à effet entre son acte et votre réaction négative.
Inutile, donc, de le punir en différé, l’exemple le plus courant étant celui du maître qui revient chez lui après plusieurs heures d’absence, et découvre que le chien a fait ses besoins sur le tapis. Si vous le punissez en rentrant, le chien ne comprendra absolument pas ce que vous lui reprochez. Pire encore, il assimilera votre retour à la punition, et se cachera à chaque fois qu’il vous entendra revenir.
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RÈGLE Nº2 : La punition doit être brève.
Si une punition doit être immédiate, elle doit également être brève pour être efficace. Même si toutes les études ne s’accordent pas sur le sujet, la mémoire à court terme d’un chien est assez limitée. De ce fait, une punition de plus de 20 minutes n’aura aucun effet. Il aura oublié pourquoi vous le sanctionnez.
De la même façon, il est inutile de prolonger indéfiniment la punition si votre chien fait preuve de soumission. S’il se couche, ou urine de peur, cessez immédiatement de le réprimander ; c’est qu’il a compris. À l’inverse, une fois que la punition est terminée, ne sautez pas sur lui pour le câliner comme s’il fallait le récompenser. Laissez-le reprendre ses activités et attendez un peu avant de jouer avec lui.
RÈGLE Nº3 : Proscrire les excès d’agressivité ou de colère.
Cela peut sembler évident, mais la punition ne doit jamais être une souffrance physique pour l’animal ou une humiliation. Au-delà de la douleur évidente qu’il ressentira, votre chien pourra engendrer un traumatisme et développer par la suite des comportements beaucoup plus agressifs, anxieux, ou encore craintifs à votre égard. Or, l’objectif n’est pas qu’il ait peur de vous, mais qu’il apprenne à vous aimer et à vous respecter. Bannissez donc absolument les coups ou les colères inutiles. Les seules punitions physiques possibles sont données à l’aide d’un collier de dressage et là encore, il doit y avoir une vraie cohérence dans son utilisation.
RÈGLE Nº4 : La punition doit être exceptionnelle
La punition est un outil à utiliser de façon cohérente et exceptionnelle. Sanctionner votre chien pour un oui pour un non, sans prendre la peine de vérifier les causes qui auraient pu le pousser à commettre cette faute est totalement contre-productif. Par exemple, s’il aboie à tue-tête alors que vous le lui avez interdit, vérifiez qu’aucun stimulus extérieur ne soit susceptible d’expliquer ce comportement : une présence indésirable, un danger, … C’est la même chose pour tous les actes commis sous l’effet de la peur. Quelques caresses rassurantes valent souvent mieux qu’un cri d’énervement pour dresser un chien.
RÈGLE Nº5 : Remettez-vous en question.
L’éducation de votre chien doit se faire dans le respect, au risque de dégoûter votre chien qui finira par ne plus écouter vos ordres. Faîtes donc attention à ce que vous demandez à votre animal : respectez son âge et sa condition physique en lui proposant des exercices adaptés. Ne le punissez pas si une demande est au-dessus de ses moyens. Le meilleur exemple est la propreté de l’animal. Certains maîtres crient sur le chien en rentrant le soir car il a uriné, alors qu’ils ont laissé seul plus de dix heures. Avec votre vessie d’humain adulte, auriez-vous tenu ? L’empathie envers un animal est difficile, mais essayez quad même de vous montrer compréhensif. Vos punitions n’en seront que plus efficaces et sensés.
RÈGLE Nº6 : La punition doit être cohérente.
Que ce soit dans le temps, entre les différents membres de la famille, ou par rapport à l’acte en lui-même, une punition doit être cohérente, à tous les niveaux. Aucun pipi à l’intérieur de la maison, aucune destruction de pantoufles, aucun grognement intempestif ne doit être toléré, à aucun moment, et par aucun des membres de la famille. De même, évitez de lui permettre certains comportements, pour les lui interdire quelques jours après, cela plongera votre chien dans un sentiment d’incompréhension. C’est notamment le cas quand vous le laissez monter à sa guise sur le canapé, pour lui refuser deux minutes après. Enfin, adaptez toujours le degré de punition à la gravité de la faute.
RÈGLE Nº7 : Ne montrez aucun remord.
Aussi difficile que cela puisse vous paraître, ne craquez face à cette petite bouille penaude que vous venez de sermonner. Ne montrez pas de remords, et ne vous précipitez pas pour aller consoler votre chien juste après l’avoir réprimandé. Encore une fois, celui-ci ne comprendrait pas. Si votre punition respecte toutes les règles précédentes, elle est juste. N’oubliez pas qu’un chien a besoin de connaître sa place dans la hiérarchie familiale et que poser des limites lui fait du bien. Il se sent ainsi rassuré et montre moins d’excitation incontrôlée.
Les différents types de punitions.
Il existe de nombreuses façons de punir ou sanctionner un chien. Quelle que soit la méthode choisie, veillez à ce qu’elle soit totalement adaptée à la situation, aux antécédents de l’animal, à son âge ou encore à son tempérament, afin qu’elle s’intègre au mieux dans son processus d’apprentissage.
L’IGNORANCE
L’ignorance est une des méthodes les plus efficaces et les plus utilisées, en particulier chez les chiots. Le chien, constamment à la recherche d’interaction avec son maître, ressentira ce désintérêt comme une punition et comprendra parfaitement que ce qu’il fait ne vous plaît pas. L’ignorance est parfois plus efficace que la réprimande. Elle vous permet également de garder le contrôle sur la relation avec votre chien. Essayez, vous verrez que la méthode fonctionne parfaitement. Votre chien devrait rapidement vous fixer avec son regard aguicheur et tout faire pour vous attendrir. Gardez votre distance pendant quelques minutes, puis dites-lui une parole rassurante sans pour autant vous montrer trop affectif. Cela suffit à faire passer le message de la punition.
LA FRUSTRATION
Avant d’employer des méthodes plus fermes, on peut tout à fait, dans certains cas, jouer sur la frustration. Autrement dit, retirer un élément positif – une caresse, une friandise, un moment de jeu, … – pour expliquer à votre chien que ce qu’il a fait ne vous a pas plu. Celui-ci comprendra que son comportement actuel ne le mènera à rien. Cette méthode s’utilise notamment lors du repas quand vous avez plusieurs chiens. Souvent, un des chiens va vouloir se montrer dominateur et essaiera de manger aussi la gamelle du second. Dans ce cas, retirez la gamelle du dominateur. Il n’appréciera pas. Évidemment, accompagnez cette punition de mots qu’il comprend pour lui signifier pourquoi vous n’êtes pas content.
LA RÉPRIMANDE
La réprimande consiste à adopter une intonation de voix sèche et autoritaire. Inutile de vous mettre à crier et vociférer, privilégiez une attitude ferme. Utilisez des mots courts, de type « non ! », « dehors ! », « panier ! », … Si malgré vos réprimandes, votre chien ne se calme pas, ignorez-le jusqu’à ce que son mauvais comportement cesse. Dans la mesure du possible, adoptez une posture corporelle plus impressionnante, en vous tenant debout, les mains sur les hanches, la poitrine bombée, … Il est important, pour vous faire obéir du chien, de ne pas multiplier les mots. Il ne peut pas enregistrer un vocabulaire large, par contre, quelques mots ne lui posent pas de problèmes
LA PUNITION À DISTANCE
La punition à distance est très utile pour que votre chien comprenne la nécessité de respecter vos interdictions, même en votre absence. Par exemple, si vous interdisez à votre chien de se coucher sur le tapis du salon, sortez et guettez discrètement son comportement. S’il profite de votre absence pour s’installer confortablement sur ledit tapis, faîtes un bruit sourd, sans vous montrer. Il détalera aussitôt. Il aura en effet compris, soit que l’environnement est contre lui, soit que même quand vous n’êtes pas là, il est « observé ». Cette punition à distance est celle utilisée par les colliers anti-aboiement. Quand le chien aboie sans cesse, cela peut causer d’importants problèmes au sein du voisinage, mais aussi pour lui, qui vit un moment de stress difficile et se sent obligé d’hurler pour extérioriser. Le collier n’est pas un instrument de torture quand il est bien réglé. Utilisé avec parcimonie, il fait comprendre, malgré votre absence, l’interdiction d’aboyer.
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L’ISOLEMENT
L’isolement peut permettre de calmer et tranquilliser un animal un peu trop turbulent. Évidemment, pour être efficace, il est nécessaire d’enfermer votre chien dans un endroit qu’il ne connait pas bien, de manière à ce qu’il l’assimile comme une punition. Ouvrez-lui la porte au bout de 10 minutes, lorsque vous sentez qu’il s’est calmé. Cet isolement ne doit pas être traumatisant. Vous ne devez pas le mettre dans un placard noir où il va se faire un sang d’encre. Par contre, la buanderie, où la lumière du jour passe, est un lieu propice à cette punition.
LA SOUMISSION
La soumission n’est à utiliser qu’en cas de faute grave affectant directement le maître ou un membre de la famille – grognement, agressivité, voire morsure. Elle doit rester exceptionnelle et être absolument justifiée, et ce afin d’éviter les traumatismes ou autres troubles du comportement. Saisissez votre chien par la peau du cou, sans le soulever, et appuyez-lui fermement la tête sur le sol. Ne vous laissez pas impressionner par ses éventuels cris de mécontentement, cela ne lui fait pas absolument pas mal ; il s’agit juste d’une position très inconfortable pour lui. Ne relâchez votre étreinte que lorsqu’il se calme. Si ces cris sont des bruits de douleur, vous avez peut-être mal saisi sa peau. En effet, cette méthode est connue du chien puisque sa mère l’utilise quand il est petit pour lui indiquer la hiérarchie.
Il n’y a pas une punition vraiment meilleure que l’autre. L’important est qu’elle marche. Parfois, seule la soumission obtient l’obéissance pour les chiens les plus têtus. Pour d’autres, la simple ignorance ou quelques réprimandes donnent des résultats. Le choix se fait selon votre animal, mais aussi votre caractère. Pour certains maîtres, il est très compliqué de se positionner en dominant sans outil d’aide au dressage, tandis que pour d’autres, il s’agit d’un comportement naturel.
Le collier de dressage : un outil parfait pour des punitions maîtrisées
Nous avons vu dans cet article l’importance de maîtriser ses punitions. L’obéissance constructive n’est atteignable que si vous avez une éducation cohérente. Pour vous aider, nous vous recommandons l’utilisation d’un collier de dressage.
Son fonctionnement est simple. Le chien a autour du coup un collier et vous, vous avez la télécommande en main. Quand le chien commet un acte interdit, vous le punissez en actionnant une stimulation. Elle peut être électrostatique (et donc, douloureuse), par vibration (peu douloureuse, mais gênante), sonore (indolore, mais gênante) ou par spray (indolore, mais gênante). La méthode à choisir dépend du caractère de l’animal et de ce qu’il vient faire.
Cet outil est très facile à prendre en main. Nous vous recommandons vivement les produits de qualité pour avoir des niveaux d’intensité bien dosés. Notre préféré est, sans conteste, le SportTrainer de SportDog. Ce collier va vous permettre de punir votre chien :
- De façon cohérente ;
- À n’importe quel moment grâce au port du collier autour du cou ;
- De pouvoir réguler à votre gré l’intensité et de ne pas tomber dans la violence excessive car il vous a vraiment énervé ;
- À distance, puisque les colliers fonctionnent à des portées de 200 à plus d’un kilomètre selon les distances…